Un mercredi soir à Paris, au Club des Mouvements Anormaux

Un mercredi soir à Paris, au Club des Mouvements Anormaux

De nombreux neurologues belges tant du Nord que du Sud du pays font régulièrement le déplacement à Paris pour participer aux excellentes réunions organisées par le Club des Mouvements Anormaux (CMA) dans le service de Neurologie de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, un vaste complexe hospitalier devant lequel est érigée la statue de Philippe Pinel (1745-1826). Il s’agit du fondateur de la psychiatrie moderne et précurseur, en quelque sorte, de la psychiatrie biologique, dans la mesure où il a œuvré à sortir les patients psychiatriques de la diabolisation et de l’obscurantisme pour instaurer une prise en charge spécifique. Il faut alors se diriger vers le tout nouveau bâtiment de l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière (ICM) de cet hôpital universitaire. Au rez-de-chaussée, un superbe auditoire est dédié le mercredi soir (souvent le 1er mercredi du mois) à cette réunion qui commence généralement par un exposé théorique suivi de la présentation, de la description et de la discussion de vidéos présentant des cas intéressants par leur difficulté, leur complexité ou leur caractère tout à fait original. La philosophie du CMA, créé à Paris il y a plus de 25 ans, est de faire une place plus importante à l’observation clinique permettant de bien préciser le type de mouvement involontaire retrouvé dans chaque vidéo (athétose, chorée, tic, myoclonie, tremblement,…), avant de s’orienter vers les diagnostics différentiels et de donner la solution ou, du moins, la présomption diagnostique retenue.   Published ahead of print.

Modèle d’évaluation de la maltraitance en Belgique francophone

Modèle d’évaluation de la maltraitance en Belgique francophone

[1. Psychiatre infanto-juvénile, UCL; Service de Psychiatrie infanto-juvénile, Clin. univ. St-Luc, UCL, Bruxelles. 2. Psychologue, Service de Psychiatrie infanto-juvénile, Clin. univ. St-Luc, UCL, Bruxelles. 3. Psychologue, Professeur à la Faculté de Psychologie, UCL, Louvain-la-Neuve. 4. Psychologue, Faculté de Psychologie, UCL, Louvain-la-Neuve]   Le diagnostic des maltraitances d’enfant fait l’objet depuis de nombreuses années de modélisations en vue d’approcher au mieux la matérialité des faits allégués. Le temps de l’évaluation est crucial, étant donné les répercussions du diagnostic retenu (confirmation ou infirmation de la maltraitance) sur l’enfant et sa famille. Après avoir publié une synthèse du modèle de travail que nous utilisons en tant qu’équipe spécialisée dans les situations de maltraitance, nous avons mené une recherche centrée sur les outils pertinents contributifs au diagnostic. Partant d’une allégation de maltraitance tenue par cent enfants, différents tests ont été proposés en retenant le SVA comme critère externe. Ainsi, le CBCL, le MMPI-2, l’AAPI, le FAST et le FAT réunissant les avis des cliniciens ont apporté, de par leur validité, des compléments d’informations utiles pour l’élaboration du diagnostic. S’il n’existe pas de vérité objective quant aux faits de maltraitance allégués, il est intéressant de rechercher des instruments permettant de saisir au plus près la réalité vécue et le contexte socio-familial dans lequel l’enfant concerné est ancré.   Published ahead of print.

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