L’importance d’un bon suivi métabolique des personnes souffrant de dépression majeure

L’importance d’un bon suivi métabolique des personnes souffrant de dépression majeure

Par rapport à la population générale, les personnes souffrant de dépression majeure sont globalement en moins bonne santé. C’est ainsi que, par rapport à la population générale, le risque de maladies cardiovasculaires est doublé chez ces personnes. Ce risque cardiovasculaire majoré est partiellement imputable à un risque accru de facteurs de risque influençables, tels que la surcharge pondérale ou l’obésité, l’hyperglycémie, l’hypertension et une dyslipidémie. Tant l’utilisation de certains antidépresseurs que d’antipsychotiques peut induire une prise de poids, et influencer négativement les facteurs de risque cardiovasculaire. En dépit de ce profil de risque majoré, les patients souffrant de dépression majeure ont toujours un accès limité aux soins somatiques, et bénéficient d’un dépistage, d’un suivi et d’un traitement moins adéquats des risques cardiovasculaires. Pourtant, une reconnaissance et un suivi précoces, des mesures préventives et une prise en charge pluridisciplinaire précoce des facteurs de risque métaboliques et cardiovasculaires peuvent contribuer positivement à l’amélioration de l’état de santé et à la qualité de vie. Il convient dès lors d’insister, dans le cadre du traitement des personnes souffrant de dépression majeure, sur l’importance d’une collaboration plus intensive entre les différentes disciplines. L’adéquation des soins somatiques représente une recommandation importante dans les directives thérapeutiques internationales.

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