Thrombectomie mécanique après échec de la thrombolyse intraveineuse en cas d’AVC ischémique

Thrombectomie mécanique après échec de la thrombolyse intraveineuse en cas d’AVC ischémique

[Philippe Desfontaines1, Denis Brisbois2, Nathalie Onclinx1, Céline D’Aout1, Olivier Cornet2, Annick Melin1, Judith Tulliez1, Alain Lacroix1, Sylvie Van Snick1, Didier Maassen1, Karen Merlevede1, Konrad Windhausen3, Luc Dieudonné4, Alain Maertens de Noordhout5. 1. CHC-Clinique Saint-Joseph, Neurology Department, Liège; 2. CHC-Clinique Saint-Joseph, Neuroradiology Department, Liège; 3. CHR de Huy, Neurology Department, Huy; 4. CH du Bois de l’Abbaye et de Hesbaye, Neurology Department, Seraing; 5. CHR de la Citadelle, University of Liège, Neurology Department, Liège.]   La thrombolyse intraveineuse (iv) par l’activateur tissulaire du plasminogène (rTPA; altéplase) est le seul traitement curatif reconnu de l’AVC ischémique aigu, validé en 1995 par l’étude NINDS. Cependant, l’efficacité est directement dépendante du délai d’administration par rapport au début des symptômes. Une autre limitation de l’efficacité de la thrombolyse iv est le taux de recanalisation. Les premiers résultats d’une étude, réalisée dans les hôpitaux de la région de Liège, portant sur 25 patients consécutifs ayant bénéficié d’une thrombectomie après thrombolyse iv, montrent une tendance positive dans l’évolution clinique à 3 mois, chez les patients présentant une occlusion sylvienne proximale ayant bénéficié d’une thrombectomie après échec de la thrombolyse iv: le taux de recanalisation par la thrombectomie (86%) est en concordance avec celui des études SWIFT (82%) et TREVO (92%).   Published ahead of print.

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