Il y a un demi-siècle, l’expérience de Milgram a souligné que la plupart des individus exécutaient les ordres d’une autorité hiérarchique, même si ceux-ci étaient contraires à leurs valeurs morales. Finalement, le sentiment de responsabilité fond-il à tous les échelons comme neige au soleil?
Caractérisée par une difficulté à reconnaître et à décrire ses émotions, l’alexithymie est fréquente chez les patients qui souffrent de psoriasis. Elle semble mériter une attention particulière dès lors qu’elle conduit à d’autres comorbidités psychiatriques.
Le cabinet de psychologues De Braam situé en Flandre propose à ses patients une approche originale combinant psychothérapie et suivi avec une application mobile. Et les patients sont demandeurs!
À l’origine, le Good Lives Model est un modèle innovant de réhabilitation des délinquants sexuels. S’il est encore embryonnaire en francophonie, il est intégré dans plus de 600 programmes de traitement en Amérique du Nord. Cet article résume les riches et intéressants travaux d’un tout récent congrès tenu à Tournai, qui a abordé largement le concept du Good Lives Model, les bases, les modèles, l’extension à d’autres populations et les critiques. Published ahead of print.
Ce portrait d’Alain Deccache, Professeur émérite de Santé publique à l’UCL (Bruxelles), nous permet de faire une mise à jour complète dans le domaine de l’éducation thérapeutique du patient, de sa famille et de ses soignants. L’éducation thérapeutique, née à la fin des années 1970, n’est pas réellement une discipline scientifique, mais un ensemble de pratiques multidisciplinaires et poly-référentielles visant à apprendre aux patients ainsi qu’à leurs proches à connaître leur maladie et les bonnes façons de la gérer dans le but d’une qualité de vie optimale. En suivant A. Deccache, nous comprenons l’évolution actuelle de l’éducation thérapeutique et ses perspectives, et tout particulièrement, selon son souhait, le bénéfice de l’acceptation d’approcher, avec les patients comme avec les médecins, la notion de l’erreur dans le suivi quotidien du traitement.
[1. Département de biologie, UAntwerpen; 2. Centre de recherche et de conservation, Royal Zoological Society of Antwerp; 3. Département d’anthropologie, George Washington University, Washington DC, USA; 4. Université d’Helsinki, Centre finlandais d’excellence en interaction et relations intersubjectives, Helsinki, Finlande; 5. Département de psychologie, Psychology and Language Sciences, The University of Edinburgh; 6. Scottish Primate Research Group] L’être humain possède des traits de personnalité uniques, qui demeurent relativement stables et permettent de prédire son comportement jusqu’à un certain point. Mais nous ne sommes pas les seuls êtres vivants dotés de ces caractéristiques. Les scientifiques s’accordent à dire qu’une grande variété d’espèces animales possèdent aussi, à l’instar des êtres humains, des personnalités individuelles. Il a même été démontré dernièrement que les singes anthropoïdes ont des traits de personnalité dont la structure est très semblable à celle de l’homme. Nous avons mené une recherche sur ces traits de personnalité chez les bonobos et les chimpanzés, les deux espèces anthropoïdes les plus proches de l’être humain. Là où nous, humains, avons 5 grandes dimensions qui déterminent notre profil – ouverture d’esprit, autodiscipline, extraversion, agréabilité et stabilité émotionnelle –, les bonobos et les chimpanzés en disposent d’une sixième, «l’affirmation de soi» (ou assertivité). Il s’avère en outre que le mécanisme responsable de la formation de la personnalité a été bien préservé au fil de l’évolution
Neurone Vol. 30 N° 1
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