Une étude de population menée aux USA auprès des adultes âgés de 18 ans et plus a révélé que la consommation d’alcool a augmenté pendant la pandémie de Covid-19 et est restée élevée après celle-ci.
Une consommation élevée d’alcool affecte différemment le cerveau de l’homme et celui de la femme.
Même traité, le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) a un impact délétère sur le développement de l’enfant, sur plusieurs plans.
Les alcooliques, comme certains toxicomanes aux opiacés, reconnaissent mal les expressions faciales émotionnelles. Ce défaut de reconnaissance, corrélé à l’ampleur des difficultés interpersonnelles que ces patients rapportent, pourrait être consécutif à l’action toxique de l’alcool sur le cerveau et plus particulièrement sur les zones impliquées dans le traitement de l’information émotionnelle. Il pourrait également être partiellement présent avant le développement d’une assuétude et constituer un facteur de risque: les patients ayant des difficultés à se mouvoir dans le monde social, ce fait pourrait favoriser le recours aux substances comme béquille relationnelle. L’avis du Pr Charles Kornreich (Psychiatrie, CHU Brugmann).
Outre les thérapies cognitivo-comportementales, indispensables, la prise en charge de l’alcoolisme passe par 3 étapes, résumées ici en 3 tableaux, par une équipe australienne dans un article de revue paru en ligne sur le site du Lancet.
L’Agence intermutualiste (AIM) fédère les sept mutualités belges, dont elle peut décortiquer les données de facturation. Elle s’est penchée sur le phénomène du binge drinking, la «biture express» en français, soit l’absorption massive d'alcool en peu de temps. En 2013, 2.376 jeunes de 12 à 17 ans en état d’intoxication alcoolique présumée se sont retrouvés à l’hôpital, un chiffre en croissance régulière.
Le microbiote intestinal et l’alcool entretiennent des relations troublantes. Chez certains patients alcooliques, la perturbation de cette «flore intestinale» peut accentuer l’envie de boire, mais aussi les épisodes dépressifs et anxieux. «Cette modification du microbiote semble même être associée à une forme plus sévère de dépendance à l’alcool et à un risque de rechute plus élevé après un programme de désintoxication de 3 semaines», indique Sophie Leclercq, diplômée en sciences biomédicales et doctorante à l’Unité de métabolisme et nutrition de l’UCL.
Neurone Vol. 30 N° 1
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