Une récente étude épidémiologique, réalisée en Suède, s’est intéressée au stress chronique comme éventuel facteur de risque de la maladie de Parkinson...
Un nouveau logiciel d’intelligence artificielle made in Belgium destiné à détecter les signes de démence dans les IRM cérébrales a été approuvé par la FDA.
Une start-up anglaise lance une application qui intègre la thérapie de réminiscence. Par cette méthode, elle touche les patients atteints de démence par stimuli pour débloquer des sentiments, des émotions...
D’aucuns établissent un lien entre un taux sérique d’acide urique faible et un risque de démence. Pas sûr qu’ils aient raison.
Comment interpréter la présence de dépôts amyloïdes et d’une atrophie de l’hippocampe chez des sujets âgés non déments?
Dans quelle mesure le MMSE (Mini-Mental State Examination), les marqueurs d’imagerie et les marqueurs biologiques peuvent-ils prédire la progression d’un déficit cognitif léger vers une maladie d’Alzheimer?
Des études antérieures ont documenté une association entre infarctus et risque accru de démence, mais elles étaient souvent de petite taille, ne retrouvaient qu'une association faible ou ambiguë ou ne se préoccupaient pas des différents types spécifiques de démence.
Une étude d’intervention a évalué l’effet d’une boisson nutritionnelle médicale chez des patients avec prodromes de maladie d’Alzheimer.
Chez la souris, la restauration de la fonction neuronale PINK1 diminue les taux de peptide bêta-amyloïde, le stress oxydatif, la dysfonction mitochondriale et la dégradation synaptique.
Les facteurs de risque vasculaire modifiables en milieu de vie sont associés au risque ultérieur de démence.
Le risque de déficit cognitif mineur et de maladie d’Alzheimer lié à l’allèle epsilon 4 de l’apo-lipoprotéine E est-il différent chez la femme et chez l’homme?
La protéine TDP-43 pourrait être associée à une atrophie hippocampique plus rapide chez les patients souffrant de maladie d’Alzheimer.
Une étude publiée dans The Journal of Medicinal Food menée par Vikineswary Sabaratnam de l'université Malaya à Kuala Lumpur (Malaisie), montre que certains champignons ont une incidence favorable sur la production de NGF ou facteur de croissance nerveuse. La consommation régulière de champignons peut réduire ou retarder la neurodégénérescence liée à l'âge.
Une équipe du Centre de recherche sur le cerveau de la VIB-KUL a exploré une nouvelle piste afin de prévenir la maladie d'Alzheimer. Selon ces scientifiques, il serait possible, en stabilisant l'interaction entre l'enzyme gamma-secretase et le peptide bêta-amyloïde, d'empêcher que se forment dans le cerveau des fragments plus longs et plus nocifs de bêta-amyloïde.
Les tests génétiques pouvant être prescrits pour évaluer le risque de développer la maladie d’Alzheimer soulèvent d’épineuses questions éthiques et déontologiques. Directeur médical du Centre de recherches du Cyclotron de l’Université de Liège, chercheur et clinicien, le professeur Eric Salmon a orienté notre réflexion en la matière. Published ahead of print.
[1. Laboratorium voor Cognitieve Neurologie, KU Leuven - 2. Service de neurologie, UZ Leuven - 3. Service de médecine nucléaire, UZ Leuven - 4. Service d’imagerie et de pathologie, KU Leuven - 5. Laboratorium voor Moleculair Neurobiomarker Onderzoek, KU Leuven - 6. Laboratoriumgeneeskunde, UZ Leuven - 7. Alzheimer Research Center KU Leuven, Leuven Institute of Neuroscience and Disease, KU Leuven] Depuis peu, les biomarqueurs amyloïdes offrent un moyen diagnostique complémentaire pour la maladie d’Alzheimer. Nous abordons ici la détermination du taux de protéines β-amyloïde, tau et phospho-tau dans le liquide cérébrospinal ainsi que la TEP-amyloïde... Published ahead of print.
Le sur-risque de pathologie cardiovasculaire associé au diabète de type 2 est bien connu. Ce qui l'est sans doute moins est que le sur-risque des femmes est supérieur à celui des hommes. Est-ce aussi valable pour la démence, pathologie également associée au diabète de type 2?
L’une des avancées majeures réalisées ces dernières années dans le domaine des recherches sur la mémoire concerne les liens que cette dernière entretient avec l’identité. Les travaux concernés se réfèrent à la mémoire autobiographique, c’est-à-dire la mémoire des événements et informations personnels. Le modèle du psychologue Martin Conway est le plus abouti en la matière. Il modifie notre perception de la sémiologie des troubles de la mémoire et sous-tend une approche multidimensionnelle de celle-ci. Responsable des Unités de psychopathologie et neuropsychologie cognitive des universités de Genève et de Liège, le professeur Martial Van der Linden mène des travaux qui épousent les concepts élaborés par Martin Conway. Nous l’avons interviewé. Published ahead of print.
Des chercheurs de l’Université de Rome ont mesuré le taux céphalorachidien d’orexine (ou hypocrétine) - neurotransmetteur polypeptidique hypothalamique - chez 48 patients jamais traités pour leur maladie d’Alzheimer (21 au stade débutant et 27 à un stade modéré à sévère) et 29 contrôles non déments, «matchés» pour l’âge et le sexe. Ils ont aussi relevé le score du MMSE, les taux céphalorachidiens de protéines tau et phospho-tau ainsi que de l’amyloïde bêta 1-42, et enfin les paramètres de l’architecture du sommeil grâce à une polysomnographie...
Les recherches se poursuivent pour établir des critères capables de prédire l’apparition de la démence chez les personnes atteintes de mild cognitive impairment. Des données indiquent qu’une diminution de la variabilité de la fréquence cardiaque pourrait être pertinente. Published ahead of print.
[1. Centre de référence pour les marqueurs biologiques de la démence (BIODEM), Institut Born-Bunge, Université d’Anvers; 2. Service de Neurologie et Clinique de la mémoire, Ziekenhuis Netwerk Antwerpen (ZNA) Middelheim et Hoge Beuken, Anvers; 3. Musée d’Art contemporain d’Anvers (M HKA), Anvers] La maladie d’Alzheimer (Alzheimer’s disease, AD) est la cause la plus fréquente de démence chez les sujets âgés dans le monde occidental. Grâce aux progrès de la médecine, nous savons à présent que la maladie d’Alzheimer connaît une très longue phase infraclinique, suivie d’un stade de déficit cognitif léger et enfin du stade démentiel. L’utilisation de biomarqueurs nous permet à présent de poser un diagnostic d’AD à partir du stade prédémentiel. Quoi qu’il en soit, les patients souffrant d’AD deviendront de plus en plus dépendants de tiers, et ce, en raison de l’évolution de leurs symptômes cognitifs, de modifications comportementales et de déficits sur le plan des activités de la vie quotidienne. De ce fait, les patients souffrant d’AD risquent de perdre leur place dans la société et, par la force des choses, leurs aidants proches sont souvent entraînés dans cette spirale négative. Published ahead of print.
A la lumière des congrès de Neurologie en 2011, l’auteur fait le point sur les traitements antiglutamatergiques qui s’imposent, du moins en combinaison avec les inhibiteurs d’acétylcholinestérase, dans les formes modérées à sévères de la maladie d’Alzheimer. Les aspects fondamentaux, biologiques, cliniques et de coût/efficacité sont abordés.
Des chercheurs associés au VIB (Vlaams Instituut voor Biotechnologie) et à la KU Leuven exposent, dans un article publié récemment dans la revue ‘Nature Medicine’ (1), les résultats d’une étude concernant une nouvelle molécule cible pour le développement d’un traitement de la maladie d’Alzheimer.
Dans un rapport intitulé 'Dementia: a public health priority', l'OMS et l'Alzheimer’s Disease International (ADI) appellent les autorités de la planète à mettre en place des programmes de lutte contre la démence. Ces programmes devraient viser l'amélioration du diagnostic précoce, la sensibilisation du public et le renforcement des soins.
Des neurologues de l’université finlandaise de Kuopio (1) ont étudié par IRM (avec analyseur automatique) des patients atteints de maladie d’Alzheimer (n= 121), des patients avec un déficit cognitif léger (n=121) et 113 sujets «contrôles»…
Le Journal of Alzheimer’s Disease s’apprête à publier des résultats obtenus par l’équipe Inserm du Pr Etienne-Emile Baulieu, par l’étude de coupes de cerveaux de patients décédés avec une démence. Ils confirment bien la diminution considérable de l’immunophiline FKBP52 dans les cerveaux déments. Or, cette substance est censée jouer un rôle protecteur lorsqu’elle est présente dans le cerveau en empêchant notamment l’altération de la protéine tau. Cet article fait le point sur cette avancée diagnostique et thérapeutique dans la maladie d’Alzheimer.
Trois ouvrages récents, concernant la migraine de l’enfant ou de l’adolescent, l’accueil du dément en institution et l’adaptation de son alimentation au quotidien sont mis en exergue compte tenu de leurs qualités. Alexis a la migraine (par Jocelyne Paderi et Anita Violon) Maladie d'Alzheimer: accueillir la démence. Organisation du cadre de vie, des services et des soins (par C. Held et D. Ermini-Fünfschilling) Alimentation et Alzheimer: s'adapter au quotidien. Guide pratique à l’usage des aidants à domicile et en institution (par C. Rio, C. Jeannier, H. Lejeune, M. Noah, S. Amigon-Waterlot et C. Szekely) Présentation.
L’étude Framingham analyse les facteurs de risque cardiovasculaire des habitants de cette ville de l’état du Massachusetts, recrutés depuis 1948. Les participants sont soumis tous les 2 ou 4 ans à des examens cliniques et biologiques complets. La cohorte ainsi constituée est devenue une ressource intéressante pour d’autres travaux prospectifs, comme celui qui nous intéresse ici et qui a trait à la maladie d'Alzheimer.
Se faire plaisir en mangeant du chocolat riche en flavonols se traduirait par une modeste réduction de la pression sanguine. C’est la conclusion d’une revue de 20 études publiée ce 14 août dans la Cochrane Database of Systemic Reviews. Selon un autre travail, cela pourrait également avoir un impact sur les fonctions cognitives… Bref, de bonnes raisons pour consommer du chocolat noir!
L’aidant a un rôle essentiel dans la prise en charge du malade: il est au coeur de la cible de la démarche d’éducation. Cet article passe en revue les moyens médicamenteux et non médicamenteux pouvant influer sur les malades en voie de démence d’Alzheimer, mais aussi et surtout les différentes façons de réaliser l’éducation des proches et des soignants, en utilisant entre autres la résilience, le théâtre de relation et la thérapie par réminiscence. Les aspects sociétaux sont également envisagés.
Une étude d’identification du gène C9orf72 dans une cohorte belge (flandrienne) de patients démontre une démence lobaire fronto-temporale et/ou une sclérose latérale amyotrophique.
Neurone Vol. 30 N° 1
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