Mieux prédire la phase prodromique et comment contrôler les symptômes parkinsoniens sans induire de dyskinésies?
Cette année, une session entière a été consacrée aux mouvements anormaux d’étiologie auto-immune. En effet, on constate une nette progression des diagnostics, des pathologies et des connaissances physiopathologiques dans ce domaine.
Le tremblement est parfois sous-estimé par les cliniciens, mais pour le patient il est parfois à l’origine d’une pénibilité importante de vie, due aux difficultés rencontrées pour des mouvements fins, précis, fréquents dans la vie de tous les jours: ceci limite leur autonomie et les rend dépendants. Il est aussi facteur d’isolement ou du moins d’handicap social.
Cette «Lecture», devenue incontournable et toujours de grande qualité, a été confiée cette année à Christine Klein (Institute of Neurogenetics, Lübeck). Son exposé, très bien illustré, commence par rappeler la naissance de la MDS en 1985, dans un hôtel, à Hambourg, grâce aux fondateurs S. Fahn, E. Tolosa, A. Lees, J. Jankovic et CD Marsden.
Olivier Rascol (Toulouse) présente les nombreuses perspectives émanant de la recherche sur la maladie de Parkinson. Pour les traitements, dans un futur assez proche, il commence par les traitements ciblés sur un gène déficient, pour autant qu’il soit mis en évidence.
Les dyskinésies dont souffrent les patients parkinsoniens sont essentiellement liées à la prise de L-Dopa, même si leur étiologie est triple: la dénervation dopaminergique + la pulsatilité thérapeutique par une médication à demi-vie courte stimulant les récepteurs dopaminergiques + une posologie élevée.
Pour favoriser un diagnostic et un traitement précoces qui pourraient réduire la pénibilité et la progression de la maladie de Parkinson, la recherche se focalise toujours sur les aspects du stade «prodromal» ou prodromique, c’est-à-dire la période clinique avant l’apparition des premiers signes moteurs.
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