En septembre dernier, l’incontournable congrès annuel de la Movement Disorder Society a eu lieu de manière virtuelle. Cet article rapporte quelques sessions intéressantes consacrées aux conséquences directes et indirectes de l’épidémie de Covid-19 sur la santé des patients parkinsoniens, ainsi qu’à une mise à jour des moyens de diagnostic précis et précoce de la maladie de Parkinson. Enfin, il propose un tour des posters centrés sur l’actualité des recherches concernant le tremblement essentiel.
En septembre dernier, en raison de la pandémie due au coronavirus, le congrès de la Movement Disorder Society de 2020 à Philadelphie a été remplacé par un meeting virtuel. C’est donc à la maison, sur ordinateur, que nous avons donc suivi ce congrès annuel incontournable pour tous les praticiens intéressés par la maladie de Parkinson, les affections apparentées et les différents types de mouvements anormaux. La structure du congrès a été classiquement maintenue avec des sessions plénières, des sessions parallèles neutres ou liées à l’industrie pharmaceutique, et des ateliers destinés à se perfectionner dans les différents domaines des mouvements anormaux. Les posters étaient bien présents aussi et, comme d’habitude, en grand nombre: un peu plus de 1.500, témoins de la persistance d’une recherche intensive dans le domaine des mouvements anormaux.