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Intérêt d’une prise en charge psychiatrique des troubles neurocognitifs

20.01.2022 au 22.01.2022 - Congrès virtuel
Intérêt d’une prise en charge psychiatrique des troubles neurocognitifs

«Les démences sont-elles des maladies psychiatriques à part entière?» Provocation consciente ou inconsciente des organisateurs du congrès 2021 de l’Encéphale, le titre de cette session pose question, non seulement parce que le vocable «démence» n’a plus cours aujourd’hui, car on parle plutôt de troubles neurocognitifs, mais aussi parce que les maladies psychiatriques ont fait place aux maladies neuropsychiatriques. Quoi qu’il en soit, quelle est l’importance des événements négatifs de la vie dans le risque de survenue d’une démence? Et surtout, peut-on la prédire sur la base de symptômes prodromiques? Et peut-on les traiter? Par ailleurs, les formes précoces de la maladie d’Alzheimer sont-elles une autre maladie? Aussi, l’usage de psychotropes est-il à risque de démence? Enfin, comment prendre en charges les symptômes psycho-comportementaux de la démence? Réponses en 5 chapitres.

Compte-rendus du congrès

Intérêt d’une prise en charge psychiatrique des troubles neurocognitifs

Maladie d’Alzheimer du sujet jeune

  • 22 septembre 2021

On ne parlera de troubles cognitifs du sujet jeune que lorsqu’ils débutent avant l’âge de 65 ans, ce qui peut se produire dans de nombreuses maladies, neurodégénératives ou pas. Le trouble neurocognitif sera considéré comme majeur en cas de déclin cognitif (et pas nécessairement la mémoire), avec retentissement sur les activités et ne survenant pas uniquement dans un contexte de confusion, lorsqu’il n’est pas mieux expliqué par une autre maladie mentale.

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Prise en charge des syndromes psycho-comportementaux des démences

  • 22 septembre 2021

Définis par des symptômes et attitudes inadaptés aux lieux et situations, les syndromes psycho-comportementaux des démences (SPCD) peuvent être déficitaires (retrait, apathie, adynamie, indifférence), avec une instabilité cognitivo-comportementale (agitation, déambulation, agressivité, cris) ou des troubles productifs (hallucinations et idées délirantes), des troubles du sommeil et des symptômes anxieux et dépressifs.

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Psychotropes et démence: facteur protecteur ou facteur de risque?

  • 22 septembre 2021

On sait que les benzodiazépines engendrent, durant la période d’exposition, une amnésie rétrograde, a priori réversible à l’arrêt. Le risque de démence à long terme est par contre complexe à étudier, notamment en raison de la présence de syndromes prodromiques qui peuvent amener à la prescription de benzodiazépines (anxiété, troubles du sommeil,…).

Intérêt d’une prise en charge psychiatrique des troubles neurocognitifs

Maladie d’Alzheimer du sujet jeune: une ou plusieurs formes?

  • 22 septembre 2021

On ne reviendra pas ici sur le mode de diagnostic de la maladie d’Alzheimer, si ce n’est pour répéter qu’avec 35 millions de patients recensés dans le monde, cette affection peut être précoce ou tardive, avec un début après 65 ans. Dans ce cas, elle est a priori sporadique ou familiale, mais de manière non mendélienne et avec un déterminisme multifactoriel complexe comportant des facteurs de risque génétiques et environnementaux, mais avec une héritabilité importante.

Intérêt d’une prise en charge psychiatrique des troubles neurocognitifs

Les symptômes neuropsychiatriques comme prodromes émotionnels dans les pathologies neurocognitives

  • 12 septembre 2021

Les troubles neurocognitifs sont, selon le DSM5, des troubles qui limitent l’autonomie dans les activités de la vie quotidienne. Ils constituent la dernière étape clinique d’un parcours aux influences multiples vers la neurodégénérescence, ce qui souligne l’intérêt de les détecter le plus tôt possible afin de pouvoir mettre en place des actions préventives.

Intérêt d’une prise en charge psychiatrique des troubles neurocognitifs

Événements de vie négatifs et risque de démence

  • 12 septembre 2021

L’étiopathogénie des démences n’est pas linéaire, et 40% des facteurs de risque identifiables peuvent être modifiés. Certains sont précoces (le niveau éducatif), d’autres se produisent à l’âge mûr (perte d’audition, traumatisme cérébral, hypertension, alcoolisme, obésité); d’autres enfin sont plus tardifs. Cependant, ce modèle, qui n’inclut pas les événements de vie, rappelle cependant qu’ils peuvent avoir un rapport étroit avec les facteurs de risque modifiables.

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