Après deux jours de débats sur l’escalade ou la désescalade thérapeutique, d’autres questions ont été abordées en Late Breaking session. C’est ainsi que l’on a pu disposer des résultats encourageants du premier essai thérapeutique dans le syndrome radiologiquement isolé. Par ailleurs, le dosage des neurofilaments à chaîne courte pourrait être capital au stade de syndrome cliniquement isolé, tandis que les rechutes non invalidantes devraient inciter à prescrire un traitement modificateur de la maladie puissant. On verra aussi que l’ocrélizumab reste supérieur au rituximab, que le natalizumab n’est pas surpassé par la greffe de cellules souches hématopoïétiques autologues et que l’infection par le virus Epstein-Barr pourrait effectivement être le déclencheur de la sclérose en plaques.
Dominique-Jean Bouilliez, d’après la présentation de Georgina Arrambide (Barcelone), Darin Okuda (Dallas), Izanne Roos (Melbourne), Thomas Kalincik (Melbourne)