Le 34ème congrès du European Committee for Treatment and Research In Multiple Sclerosis (ECTRIMS) s’est déroulé à Berlin du 10 au 12 octobre. Quelques échos de cet événement par le Dr Dominique-Jean Bouilliez.
Mark Freedman (Ottawa) a rassemblé les données des études de phase 2 et phases 3 TEMSO, TOWER et TENERE ainsi que leurs phases d’extension pour évaluer l’efficacité et la sécurité à long terme (jusque 12,8 ans) du tériflunomide. Un total de 1696 patients traités sous tériflunomide 14 mg a été analysé, soit 5734 années-patients.
La réduction des lésions uniques actives est considérée comme un indicateur important du contrôle de la maladie. Le tériflunomide a montré son efficacité dans les études TEMSO et TOPIC, dans lesquelles il a significativement réduit le nombre de lésions prenant le gadolinium, le nombre de nouvelles lésions T2 et le nombre de lésions T1 et T2 hyper-intenses.
CARE-MS 1, étude de phase 3, a montré qu’un traitement par 2 cycles d’alemtuzumab à un an d’intervalle améliore significativement la clinique et l’évolution radiologique par rapport à un traitement par interféron-bêta 1A chez des patients avec RRMS naïfs de tout traitement.
Peut-on utiliser l’alemtuzumab sans risque après le natalizumab? La réponse n’avait pas encore été apportée avec les études cliniques, un manque comblé, entre-autres par l’étude réalisée par P. Gallagher qui a suivi 79 patients et analysé rétrospectivement leur taux annualisé de poussée, l’évolution de leur IRM et leur score EDSS.
Plusieurs facteurs environnementaux (infection par EBV, taux faibles en vitamine D, obésité de l’adolescence, tabagisme, exposition aux solvants…) ont été incriminés dans le risque de développer une sclérose en plaques). Mais certains facteurs émergents apparaissent...
La sclérose en plaques est une maladie chronique, d’évolution progressive avec perte neuronale de plus en plus marquée avec le temps: l’EDSS augmente au moins de 0,5 point après une exacerbation dans 42,4% des cas, et de 1 point dans 28,1%. Dans ce contexte, peut-on se permettre d’arrêter un traitement immunomodulateur efficace?
Avec l’introduction de médicaments très efficaces contre la SEP, un nouveau terme s’est popularisé pour décrire l’efficacité des traitements, le statut NEDA («No Evidence of Disease Activity»), qui se rapporte à l’absence d’activité clinique de la maladie (poussées, augmentation du degré de handicap) et de lésions IRM...
Près de la moitié des patients souffrant de sclérose en plaques ont des problèmes cognitifs probablement liés à des anomalies de connections au sein du réseau thalamocortical. Peut-on pour autant, en rétablissant ces connections, au moins partiellement, améliorer cette fonction?
Ces dernières années ont permis l’explosion de traitements de la SEP, rendant parfois la tâche du neurologue ardue en termes de choix...
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