Solidaris adapte son avantage sur les interventions psychologiques dès ce 1er juillet, annonce la mutualité socialiste mercredi dans un communiqué. Elle ajuste ainsi ses services en espérant pouvoir mieux répondre aux besoins psychologiques des Belges au sortir d'un confinement inédit causé par l'épidémie de coronavirus.
Afin de mieux anticiper la détresse psychologique qui "se répand", Solidaris étend son avantage sur les interventions psychologiques. La mutualité socialiste offrira désormais un remboursement par affilié allant jusqu'à 240 euros par an au lieu de 160 euros, et ce sans limite d'âge ni de nombre de consultations.
"La crise que nous traversons fait en sorte que la détresse psychologique se répand: le deuil, l'anxiété, le stress, la surcharge mentale, l'articulation vie privée/vie professionnelle, l'isolement, les violences conjugales et intrafamiliales, ... affectent la population belge", souligne la mutualité dans son communiqué. Une étude réalisée au début du mois de mai par l'Institut Solidaris révélait par ailleurs que 86% des Belges se disent inquiets de l'impact de la pandémie sur l'économie du pays, 80% s'inquiètent de l'impact sur la santé mentale des citoyens et 48% sont angoissés à l'idée que l'on ne retrouvera pas notre vie d'avant.
Selon Jean-Pascal Labille, secrétaire général de la mutualité socialiste, "le secteur de la santé mentale est le parent pauvre de la médecine en Belgique. Il est négligé et sous-financé. Au niveau de l'assurance maladie, le nombre de psychologues de premières lignes conventionnés par le fédéral doit être augmenté et il faut lever tous les types de freins (financiers/psychologiques) à l'accès aux séances du psychologue."